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On efface tout, on recommence !

On efface tout, on recommence !

C’est comme si la saison 2019-2020 de Jeep Elite n’avait pas existé : l’an prochain, le championnat de Pro A reprendra avec les mêmes équipes. Mais sans le même effectif, ni tout à fait les mêmes moyens pour l’OLB.
B.V
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Ce n’était pas la solution prônée par Didier Nourault, le président de l’OLB, mais la Ligue Nationale de Basket a finalement tranché : elle a déclaré blanches les saisons 2019-2020 de Jeep Elite et de Pro B. Pas de champion, pas de relégations, pas de montées : à l’automne, le championnat reprendra donc avec, sur la ligne de départ, les mêmes clubs qu’en septembre 2019. « Les raisons économiques ont été davantage valorisées que l’équité sportive, regrette Didier Nourault. C’est dommage mais le plus important, c’est le sanitaire. Le reste, finalement, on s’en fout. »

Un budget de 4,1 M€

Depuis la semaine dernière, tous les clubs professionnels ont pourtant une feuille de route un peu plus claire : à la fin de la saison 2020-2021 de Jeep Elite, deux clubs seulement seront rétrogradés, la Pro A restant à 18 équipes. Concernant l’effectif orléanais de la saison prochaine, Malela Mutuale et Giovan Oniangue ont trouvé un accord avec l’OLB pour prolonger. En fin de semaine dernière, Brandon Jefferson était plus proche de partir que de rester. Sinon, aucune décision n’a encore été prise concernant Gaylor Curier, actuellement blessé. Florent Pietrus, lui, ne sera pas conservé par l’OLB, qui réfléchit quand même à accompagner l’international français dans sa reconversion. Côté arrivées, les intérieurs Gary Florimont et Landing Sané feront partie des nouvelles têtes.

Pour le reste, les téléphones vont chauffer pour tenter de rebâtir un effectif de qualité, avec des moyens légèrement en baisse par rapport à la saison dernière, puisque l’OLB va présenter aux instances un budget de 4,1 M€ pour la saison 2020-2021 (il était de 4,5 M€ l’an dernier, ndlr). « Avec la crise, nous allons perdre, sur deux ans, environ 200 000 € au titre de la reversion de la Ligue », annonce Didier Nourault. La  saison prochaine, quels partenaires pourront, également, maintenir leur niveau d’investissement dans le club ? Demeure en outre la problématique politique, puisque le deuxième tour des élections municipales pourrait provoquer des changements stratégiques. Pour toutes ces raisons, Didier Nourault indique avoir monté « un budget prudent » à présenter à la DNCG. Du reste, pendant l’intersaison, les sommes proposées aux joueurs ciblés seront en baisse par rapport aux années précédentes. « Oui, nous allons proposer moins, mais en ayant derrière, avec le joueur et son agent, une réelle discussion sur son avenir, ainsi que sur le projet du club », avance Didier Nourault.

Demeure aussi l’incertitude de la date de reprise du championnat et le rappel des joueurs à l’entraînement. Les dirigeants de l’OLB espèrent que les premiers paniers pourront être tirés le plus tard possible (fin septembre ?) en Jeep Elite pour ne pas contraindre à une reprise trop anticipée des joueurs, qui devront en passer, auparavant, par une phase de vérification sanitaire et de préparation physique plus longue que d’habitude. Il faudra voir, aussi, si les clubs pourront accueillir des spectateurs dans leurs salles, l’économie du basket rendant impossible une saison (totale ou partielle) à huis clos. 

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