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Des « économies », oui, mais sur quoi ?

Des « économies », oui, mais sur quoi ?

Le budget métropolitain pour 2022 sera acté fin janvier.
La rédaction
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Le budget métropolitain pour l’année 2022 sera voté le 27 janvier prochain. En décembre, Serge Grouard, président d’Orléans Métropole, a annoncé qu’il souhaitait faire des « économies fortes », à hauteur de 27 M€, dont 10-12 M€ de fonctionnement et 16 M€ d’investissement, son objectif majeur étant de faire baisser « une dette qui explose » et qui pourrait rapidement atteindre, selon lui, « le milliard d’euros ». Le président de la Métropole, qui veut à tout prix éviter d’arriver à un niveau d’épargne nette négative d’ici 2024, a écarté la solution qui aurait consisté à accroître la taxe foncière (pour les particuliers) et la Cotisation Foncière des Entreprises (le Versement Transports des entreprises sera lui bel et bien augmenté en 2022, ndlr). Il y a un mois, aucune piste n’a cependant été publiquement évoquée sur ces fameuses « économies » à faire. Lors du conseil métropolitain de décembre, des maires, dont celui de Semoy, ont ainsi déploré de ne pas avoir d’éléments sur les dépenses coupées. À Saran, on indiquait la semaine dernière avoir toujours assez peu de visibilité sur les projets métropolitains qui seront maintenus. « Nous n’avons pas encore le Plan Pluriannuel d’Investissements (PPI) », soupirait ainsi l’élu communiste Mathieu Gallois. 

Rappelons que Serge Grouard veut ramener le niveau de ce PPI – qui sera également voté fin janvier – à 700 M€ pour cette mandature, contre 984 M€ prévus initialement. « On sait que dans le projet de Serge Grouard, des investissements importants portés par la Métropole sont prévus, comme les travaux des mails orléanais », soutient Mathieu Gallois, qui dit craindre que les « communes périphériques » soient oubliées dans ce PPI (pour Saran, la suite de la réhabilitation de la RD 2020 nord, par exemple). Toujours est-il que d’ici à la fin du mois, Serge Grouard et Michel Martin vont boucler leurs arbitrages budgétaires. D’après nos informations, il semble cependant que la fameuse piste de BMX de La Chapelle Saint-Mesmin – qui avait participé en octobre à la « chute » de Christophe Chaillou –, ne sera pas impactée par ces « économies ». La dimension métropolitaine du projet de réhabilitation de la friche IBM, à Combleux, que Christophe Chaillou poussait aussi, pourrait, quant à elle, être remise en question. 

Problèmes démocratiques

Lors du conseil métropolitain de décembre dernier, des élus ont regretté que ces éléments d’orientation budgétaire au niveau de la Métropole ne soient pas débattus publiquement et préalablement lors des campagnes aux municipales. En 2020 par exemple, plusieurs candidats au poste de maire ont avancé des propositions en termes de transports, une compétence dévolue à la Métropole, qui nécessite donc une décision collégiale de l’ensemble des communes. Mais tout le monde sait aussi que dans ces périodes de campagne, les candiats ne mégotent pas sur les promesses intenables…

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