|
|
|
… Ceux du transport aussi !

… Ceux du transport aussi !

Au grand dam de certains militants écologistes*, la région Centre-Val de Loire est une terre de logistique, et donc de transport. Ces secteurs sont pourvoyeurs de métiers recherchés, souvent trop méconnus, mais accessibles dans l’Orléanais grâce à des formations locales.
Gaëla Messerli
Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur email
Partager sur whatsapp

Le confinement et le développement du commerce en ligne ont montré l’importance des métiers du transport et de la logistique. « Ce sont des métiers utiles, dont on a une image dépassée », affirme Aurore Ouannoun, chargée de recrutement chez Promotrans, l’un des organismes de formation présents dans la métropole d’Orléans, qui compte 193 apprentis. En matière de transport et de logistique, il existe plusieurs centres de formation dans l’agglomération, avec des cursus allant jusqu’au bac + 5. « Chez Promotrans, nous avons à Orléans une offre qui commence avec un bac professionnel de logistique, puis deux bacs + 2 : un titre professionnel de gestionnaire des opérations de transport routier de marchandises et un titre professionnel de technicien supérieur en méthodes et exploitation logistique », précise Aurore Ouannoun. Un BTS Gestion des transports et logistique associée est également possible à Orléans, tout comme un bachelor de responsable supply chain et e-commerce (logistique), d’un niveau bac + 3. Le titre de responsable transport multimodal (bac + 3) se prépare quant à lui sur le campus de Tours. Et pour ceux qui visent un bac + 5 dans l’Orléanais, il faut regarder du côté du titre de manager des opérations logistiques internationales. Pour la sélection, ce sont les appréciations concernant le comportement qui sont regardées prioritairement dans le relevé de notes.

Ici, la formation est délivrée en alternance et donc prise en charge financièrement par l’employeur. Celle-ci est dispensée en apprentissage ou via un contrat de professionnalisation. Les lycéens doivent donc inscrire la formation parmi leurs vœux sur Parcoursup et seront contactés par Promotrans. « Les candidats passent des tests de positionnement sur informatique : un test de personnalité, un test de français, un test de logique et un test d’anglais », développe Aurore Ouannon. À noter que le permis B n’est pas obligatoire, mais il reste conseillé. Bonne nouvelle : comme il s’agit d’une formation en apprentissage ou en contrat de professionnalisation, l’apprenti touche un pourcentage du SMIC, de quoi donc financer un éventuel permis… Et preuve que le système marche plutôt bien, nombreux sont ceux qui sont embauchés à l’issue de leur apprentissage. 

En alternance à 52 ans !

Au niveau de l’Institut Supérieur du Transport et de la Logistique Internationale d’Orléans (ISTELI), membre du réseau AFTRAL, le son de cloche est le même : l’établissement propose en alternance un BTS Gestion des transports et logistique associée, un bac + 2 technicien supérieur en exploitation logistique et un bac + 3 logistique. « Nous avons des profils variés, détaille Faustine Rigolet, en charge du recrutement de cette formation qui compte 62 alternants. Il y a ici aussi bien des poursuites d’études après le bac que des étudiants à bac + 2, par exemple des BTS commerciaux qui veulent se diriger vers le transport et la logistique. Nous avons également des contrats de professionnalisation, le plus âgé a même 52 ans ! L’avantage est que nos alternants sont une dizaine par formation, ce qui permet un bon suivi. » Un argument qui peut faire mouche !

* Une manifestation a eu lieu la semaine dernière devant l’Hôtel de Région, à Orléans.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Autres ARTICLES a lire

Signaler un commentaire