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Des nappes en souffrance ?

Des nappes en souffrance ?

Même si les arrêtés de restriction d’usage de l’eau n’ont pas encore essaimé dans le département, les niveaux des nappes phréatiques loirétaines sont majoritairement inférieurs aux moyennes de saison. De quoi craindre un été compliqué ?
Gaëla Messerli
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Ce n’est pas parce que votre pelouse est bien verte et que la Loire n’est pas à sec que les nappes phréatiques sont pleines… En effet, selon Frédéric Verley, chef de l’unité politique de l’eau à la DREAL (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) Centre-Val de Loire, le territoire a connu « un automne et un hiver secs. Le cumul des pluies a été inférieur aux moyennes pluviométriques ». Avec 50 mm relevés d’octobre à mars, on est en effet loin des 140 mm de pluies recensés habituellement pour cette période à Orléans. Les principales nappes phréatiques (calcaires de Beauce principalement, craie à l’est du département) se sont donc peu rechargées cette année, et les niveaux sont majoritairement inférieurs aux moyennes de saison, exception faite du nord du département où ils se maintiennent au-dessus des valeurs moyennes. Concernant la nappe de Beauce dans sa partie centrale, située sous la forêt d’Orléans, les niveaux restent encore satisfaisants malgré deux hivers plutôt secs. « Les transferts y sont plus longs, justifie Frédéric Verley, et l’on bénéficie encore des hivers 2012 et 2013. »

Pas catastrophique, mais…

Pour la DREAL, la situation n’est donc pas critique « bien que tous les signaux ne soient pas au vert, ce qui appelle à de la vigilance et invite à un usage raisonné et économe des ressources en eau, d’autant plus que les scénarios avancés par Météo France pour les trois mois à venir se basent sur des conditions plus chaudes et plus sèches que la normale », explique Frédéric Verley, qui rappelle que les ressources en eau souterraine sont stratégiques, servent à l’alimentation en eau potable, mais « jouent aussi un rôle prépondérant dans le bon fonctionnement des rivières et des milieux aquatiques, notamment en période estivale ». Enfin, selon Frédéric Verley, les conséquences du réchauffement climatique ne sont pas visibles au niveau des nappes loirétaines. Cependant, si les hivers sont moins pluvieux, si les printemps et les étés deviennent plus secs avec une augmentation de la température, la situation pourrait assez rapidement se corser…

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