Si les refuges pour animaux débordent, ce n’est pas seulement en raison des abandons, mais aussi à cause des propriétaires qui ne comprennent pas toujours l’intérêt de faire stériliser leur chat : en effet, avec 13 millions de matous en France, la population féline est très importante. Lorsqu’on sait qu’un couple de chats peut avoir jusqu’à… 20 000 descendants en quatre ans, on comprend facilement l’intérêt de la stérilisation. Or, selon un questionnaire réalisé en collaboration avec Wamiz.com et la SPA, 28 % des particuliers seulement stérilisent leur chatte pour éviter qu’elle ne se reproduise. La stérilisation des animaux souffre en effet de nombreuses idées reçues, notamment celle que les femelles doivent avoir au moins une portée pour combler un besoin physiologique. Or, c’est totalement faux et faire stériliser son chat, s’il a pour habitude de quitter le cocon familial, est primordial sur bien des plans. En effet, un chat non stérilisé est un possible reproducteur et la multiplication de la population féline entraîne de nombreux animaux errants (voir ci-contre), mais aussi beaucoup d’abandons de chatons dans les refuges. Opter pour la stérilisation, c’est donc être responsable, protéger son animal et surtout limiter la misère animale. Pour les boules de poils qui ont tendance à prendre la poudre d’escampette, la stérilisation permet aussi de limiter les fugues des mâles durant les périodes de chaleurs des femelles
Pas de pain !
Dans un autre registre, Capucine Fedrigo, conseillère municipale déléguée à la cause animale à Orléans, met aussi en garde contre la tentation de nourrir les oiseaux sur l’espace public en leur jetant quelques morceaux de pain : « il ne faut surtout pas, car le pain est toxique pour les oiseaux », explique l’élue, qui précise d’ailleurs qu’un geste de ce type est passible d’une amende de 68 € ! En outre, « laisser de la nourriture au sol attire les nuisibles », complète Capucine Fedrigo. Orléans n’est pas la seule à se saisir de ce sujet : la mairie de Paris, pour ne citer qu’elle, déploie le même argumentaire : « si vous aimez les oiseaux, ne les nourrissez pas », peut-on ainsi lire sur le site Internet de la Ville.