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Edith, le vent du changement

Edith, le vent du changement

Fin mars, le nouveau numéro d’Edith sortira dans la métropole. Cela faisait trois mois que les lectrices le réclamaient : logique, le magazine est devenu trimestriel. Cette année, le Trophée des Audacieuses, dont le magazine est à l’initiative, devrait lui aussi passer un cap.
B.V
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En septembre dernier, Edith Mag fêtait ses dix ans d’existence par une maquette totalement relookée. Six mois plus tard, le mensuel féminin d’Orléans connaît une nouvelle évolution que Marie-Zélie Cupillard, sa fondatrice, avait déjà annoncée en fin d’année dernière : le magazine va désormais adopter un rythme trimestriel. Conséquence : la pagination, qui pouvait évoluer au gré du volume d’annonceurs présents dans chaque numéro, adoptera désormais une pagination beaucoup plus fixe, avec un minimum de 72 pages à dévorer tous les trois mois. « 2020 a été une année riche d’enseignements pour moi, explique Marie-Zélie Cupillard. J’ai eu une prise de conscience sur mon rythme de travail, sur mon modèle économique et sur le fait qu’imprimer tous les mois, c’était imprimer beaucoup : en dix ans, nous avons sorti plus d’un million d’exemplaires ! Cette nouvelle périodicité, c’est aussi une façon d’aborder tous les sujets que je souhaite aborder, sans passer à côté de certaines rubriques. » Pour autant, que les lectrices et lecteurs d’Edith se rassurent : le fond, lui, restera le même. « Moi, ce magazine, je continue de l’aimer, complète sa directrice. J’aime ce qu’il représente, j’aime sa liberté de ton. J’ai ouvert ses pages à des gens très différents, à des associations, à des initiatives entrepreneuriales, etc. Ma ligne éditoriale, j’y tiens. Je resterai fidèle aux valeurs de base du magazine, tourné évidemment vers les femmes du coin. » 

Malgré ces parutions plus espacées dans le temps, le lien avec les Orléanaises et les Orléanais restera tenu. « Entre deux numéros, la conversation digitale se poursuivra, reprend Marie-Zélie Cupillard. Réactivité et proximité continuent d’être mes valeurs. » Edith est d’ailleurs suivie par plus de 3 000 personnes sur Instagram et compte plus de 9 000 abonnés sur sa page Facebook. Un nouveau site Internet (www.edith.com) est également en préparation. 

Encore plus d’audace

Marie-Zélie Cupillard va toutefois profiter de la périodicité plus étendue de son magazine pour développer, cette année, le Trophée des Audacieuses, dont l’audience était initialement régionale. Pour rappel, ce concours récompensait tous les ans des femmes entrepreneuses qui avaient pu et su développer une activité pérenne malgré les écueils que leurs projets avaient pu rencontrer. L’objectif de la directrice d’Edith est, cette année, de regrouper 70 nominées et de récompenser 21 lauréates issues de toutes les régions de France. Celles-ci pourraient recevoir leur Trophée et leurs prix à Paris, en novembre 2021. Marie-Zélie Cupillard a d’ores et déjà coché sept catégories : agriculture, bâtiment, nouvelles technologies et innovation, solidarité, sport, culture et environnement. 

Évidemment, le projet est ambitieux, mais c’est justement l’ADN du Trophée des Audacieuses. « Vous savez, quand j’ai organisé mon premier pique-nique d’Edith à Orléans, tout le monde pensait que j’étais une farfelue. Je fonctionne beaucoup à l’intuition », reprend la créatrice d’Edith, qui est d’ailleurs en train de peaufiner son tour de table et de fédérer autour d’elle des partenaires institutionnels et privés. « Mon idée est de demander peu à beaucoup », résume Marie-Zélie Cupillard. Afin, dit-elle, de « garder (sa) liberté ».

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