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La Sainte Famille à Orléans installe La Boussole pour offrir un accueil non-médicalisé pour personnes bipolaires et schizophrènes

La Sainte Famille à Orléans installe La Boussole pour offrir un accueil non-médicalisé pour personnes bipolaires et schizophrènes

L’association La Sainte Famille a acquis à Orléans l’ancienne Maison du Petit Chasseur. Objectif : y installer l’un de ses services, La Boussole, un lieu d’accueil non-médicalisé pour personnes bipolaires et schizophrènes…
G.M
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Dans le quartier Madeleine, la Maison du Petit Chasseur, qui appartenait à la Ville d’Orléans et avait servi pendant plusieurs années comme annexe du Relais Orléanais, a été cédée à l’association La Sainte Famille. Celle-ci possède le Logis de Camille, un lieu qui regroupe une petite unité de vie avec des personnes âgées et héberge des Compagnons du Devoir, un centre de formation et de réorientation. « Lorsque l’on a su que cette maison était disponible, on a tout de suite voulu l’acheter », raconte Anne Aberkane, la directrice de l’association La Sainte Famille, qui compte installer dans ces 90 m2 les ateliers organisés par La Boussole, un service qui fait encore, pour l’instant, partie du Logis de Camille. 

Garder le cap

La Boussole, ce sont des ateliers proposés à 62 adhérents ayant entre 21 et 72 ans et souffrant de troubles bipolaires, de schizophrénie ou de troubles borderline… Ici, il ne s’agit pas de les soigner, mais de les accompagner par des ateliers. Cela peut être avec de la gym, « car les traitements entraînent une prise de poids, ce qui joue sur l’estime de soi comme sur le physique », explique Virginie Demol, coordinatrice de La Boussole. Le lieu accueille aussi des ateliers « drama » ou « origami » pour stimuler la motricité fine, ou encore des jeux qui font appel à la mémoire, à la logique… Le tout sans jugement. « Nous faisons ici de la réhabilitation psycho-sociale », précise Virginie Demol. Il est également possible d’orienter les adhérents de La Boussole vers le centre de réorientation professionnelle du Logis de Camille. « Mais cela ne concerne pas la majorité de nos adhérents qui ont souvent déjà un niveau bac + 3 ou plus et qui pour certains travaillent, ajoute Virginie Demol. Les métiers les plus représentés sont ceux du soin, de l’accompagnement, de l’ingénierie ou de l’enseignement. » Des êtres humains dont la maladie s’est révélée face à la pression mais qui, avec La Boussole, retrouvent leur chemin de vie.

Malgré ce déménagement en vue ne sera pas mal, puisqu’une seule porte sépare les deux locaux, « nous souhaitons garder un lien intergénérationnel entre La Boussole et le Logis de Camille, promet Anne Aberkane. Cela passera par la possibilité d’y prendre ses repas et de profiter du bistrot. De même, nous conserverons les quatre logements “tremplin” qui permettent aux adhérents de La Boussole d’être accompagnés vers l’indépendance au sein du Logis de Camille ».

Plus d’infos : Sur Facebook : La Boussole Orléans.
Adhésion : 40 € (10 € pour les aidants).


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