Comme il s’agit d’une modalité particulière de mobilisation de son CPF compte personnel permettant aux salariés souhaitant changer de métier ou de profession de financer des formations, il faut que ces formations soient, d’une part en lien avec le projet professionnel (d’où l’importance de l’appellation Projet de transition professionnelle), mais aussi certifiantes, c’est-à-dire qu’elles apportent une vraie compétence dans le nouveau métier.
Ce Projet de Transition Professionnelle pour lequel on peut mobiliser sont CPF s’adresse aux salariés du secteur privé en cours de contrat CDI, CDD, ainsi qu’aux intérimaires et aux intermittents, sous certaines conditions. Outre la prise en charge du prix de la formation, ce dispositif permet le maintien d’une rémunération pendant la durée de celle-ci.
Qui peut en bénéficier ?
Pour prétendre à un financement via ce dispositif, les conditions d’ancienneté doivent être remplies et trois critères respectés.
Si vous êtes en CDI et que vous avez exercé une activité salariée pendant 24 mois, discontinue ou non, dont les 12 derniers mois chez votre employeur actuel : vous êtes éligible au projet de transition professionnelle.
Si vous êtes en CDD, vous devez justifier de 24 mois d’activité professionnelle dans les 5 dernières années (tout type de contrat ou de statut confondus) dont 4 mois en CDD au moins au cours de la dernière année. Vous devez toujours être en poste au moment du dépôt de la demande de financement auprès d’une Association Transition Pro. Et la formation doit commencer au maximum 6 mois après la fin de votre contrat.
Les salariés qui ne disposent ni d’un CDI ni d’un CDD (intérimaires et intermittents, par exemple), peuvent aussi en bénéficier sous réserve d’avoir travaillé suffisamment au cours des années écoulées.
Les trois critères à respecter
Trois critères de base sont à respecter pour bénéficier du CPF de transition professionnelle :
– la cohérence du projet (par rapport au profil, au parcours, à la formation initiale du porteur du projet, etc.) ;
– la pertinence du parcours de formation (choix de la formation, coût, individualisation et personnalisation, etc.) ;
– les perspectives d’emploi (il faut avoir des débouchés au niveau régional, notamment.).
+d’infos
transitionpro.fr