|
|
Trente ans d’utopie verte

Trente ans d’utopie verte

Jusqu’au 6 novembre prochain, le Festival international des jardins de Chaumont-sur-Loire fête ses 30 ans avec pour thème de cette édition anniversaire « Le jardin idéal ». Tout un programme !
G.M

Le Festival international des jardins de Chaumont-sur-Loire, créé par Jean-Paul Pigeat et dirigé aujourd’hui par Chantal Colleu-Dumond, directrice du domaine de Chaumont, a su s’inscrire dans la durée en connaissant un succès grandissant au fil des années. L’an dernier, malgré une météo peu clémente, le domaine qui présente, outre le Festival des jardins, des expositions permanentes, a attiré près de 400 000 visiteurs. Pour souffler les 30 bougies du Festival, Chantal Colleu-Dumond a voulu « se tourner vers l’avenir » plutôt que de proposer une rétrospective, avec pour thème « Le jardin idéal », « assez ouvert, qui rassemble d’une certaine manière tous les thèmes… ». Plus de 120 projets ont ainsi été déposés, pour 19 retenus comme chaque année. « Le Covid a certainement joué, tout comme le thème, car nous recevons habituellement près de 300 propositions », commente Chantal Colleu-Dumond.

Parmi les créations, le public pourra donc se promener dans un jardin Banquet s’articulant autour d’une table plantée en respectant les principes de la permaculture, avec plus de 125 variétés de fleurs, fruits et plantes comestibles. Le jardin d’EauRmus, tel un alchimiste cherchant à changer le plomb en or, embarque quant à lui le visiteur à la recherche de l’ormus, une substance qui maximiserait l’énergie vitale située dans le sol…

Jardin des nymphes ou d’illusions…

Un jardin Bleu 47°, en écho à la latitude de Chaumont, se laisse aussi admirer. Si vous préférez le rouge, le jardin Grenade vous séduira, avec ses oyas, jarres en terre cuite permettant une irrigation naturelle et ancestrale. Après ce réveil des consciences concernant la ressource en eau, vous pourrez vous perdre dans le parcours circulaire du Jardin d’illusions, inspiré à la fois par Monet et la peinture chinoise. À moins que le paradis perdu ne se trouve plutôt dans le jardin des Nymphes, hommage à la présence discrète des insectes et petits animaux qui aident les jardiniers !

Cinq « cartes vertes » – l’équivalent de cartes blanches données à des créateurs – s’ajoutent cette année aux jardins éphémères du Festival. L’occasion de découvrir ainsi un étonnant jardin malais créé par Inch Lim et inspiré par la technique d’impression des éoffes, le batik. Place aussi à une création de Kathryn Gustafson, célèbre pour ses jardins de l’Imaginaire, à Terrasson, dans le Périgord, ou encore à une réalisation de Jacqueline Osty, Grand Prix de l’urbanisme 2020. Du côté des Prés du Goualoup, autre secteur en dehors du périmètre du festival, Jean Mus fait voyager le visiteur du côté de la Méditerranée. Et comme il s’agit des 30 ans, le célèbre Vallon des brumes que tout visiteur garde en mémoire s’offre une beauté avec le retour de son créateur, Patrick Blanc, l’inventeur du mur végétal internationalement reconnu….

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

AUTRES ARTICLES A LIRE
LES TOURANGEAUX MOBILISÉS CONTRE LA RÉFORME DES RETRAITES !
11 600 selon la police, 15 000 selon les organisateurs…...
LE CHIFFRE DE LA SEMAINE
118 763 C’est le nombre record de visiteurs enregistrés par l’opération...
Marie-Laure Pochon : l’entrepreneur de succès qui a fait passer 3DISC de 2 à 15 millions de dollars de chiffre d’affaires en deux ans
À un âge où certains aspirent à une retraite bien...