Eau de Pivoine, Des fleurs et du lien !
En juin 2021, Nathalie Butez a repris Eau de Pivoine, magasin de fleurs et relais de La Poste, jusqu’alors géré par Aude Boquet. Depuis, la nouvelle gérante a pris ses marques et s’est tout à fait intégrée à la commune. « Cela faisait longtemps que je pensais me mettre à mon compte, raconte-elle. J’ai fait d’autres métiers, notamment dans l’aéronautique, avant de revenir vers la fleur, ma formation initiale. Mon compagnon m’a poussée à me lancer. Et je ne regrette pas ! » Dans la boutique, on ne trouve que des fleurs locales, de Saint-Cyr-en-Val et de Meung-sur-Loire. Les savons fleuris, les bougies, même la carterie sont produits en France. « J’ai pris le parti de faire travailler les artisans et producteurs français car ils en ont besoin, souligne Nathalie Butez. Le made in France est important pour moi, même si cela veut dire des fleurs un peu plus chères… ». Depuis son installation dans le centre-bourg de Saint-Cyr , la nouvelle gérante a des projets plein la tête. Aux beaux jours de cette année, elle pourrait proposer des cours d’art floral. « J’attends également de savoir s’il est possible de créer un petit salon de thé extérieur, devant la boutique, avec quelques tables entourées de fleurs colorées », complète Nathalie Butez. La précédente gérante proposait ce type de service à l’intérieur, au fond du local ; mais cet emplacement est désormais dédié aux éléments de décoration et pour des raisons sanitaires, l’extérieur serait plus propice. « Les clients, notamment les plus âgés, sont très réceptifs à ce projet, précise la fleuriste. En tant que relais de La Poste, je suis aussi une oreille attentive. Je tisse des liens sociaux avec beaucoup de personnes, notamment les personnes âgées qui en ont besoin. »
Altyor, plastique durable
Dans le parc d’activités de la Saussaye, le groupe Altyor conçoit de nombreux objets connectés. Tous sont fabriqués en plastique en majorité recyclé. En 2019, le groupe a lancé Design for Tomorrow, une démarche d’éco-conception. « L’objectif est de concevoir les produits avec un maximum de plastique recyclé, explique Bastien Spinella, ingénieur plasticien et responsable de Design for Tomorrow. En 2020, Altyor en a utilisé 26 % ; en 2021, nous atteignons 70 %. Cela permet d’économiser 45 000 arbres en équivalent CO2. » Concrètement, le groupe récupère des produits auprès de ses partenaires ; le plastique est mis de côté, broyé et dépollué. Grâce à une subvention de 48 000 € dans le cadre du plan de relance pour la transition écologique de l’Ademe Centre-Val de Loire, elle a pu travailler sur la qualité de ses plastiques recyclés, en sélectionnant les composants adéquats, afin qu’ils demeurent sans défaut. Durable, éthique, réutilisable et optimisé, ce « nouveau » plastique résiste dans le temps. Les ingénieurs ont également créé un outil d’analyse du cycle de vie d’un produit. « Il s’agit d’une étude complète d’un objet, sur les composants, l’utilisation, le type et la durée de transports qu’il subit, et encore la gestion de sa fin de vie, complète Bastien Spinella. Cela permet de calculer son impact environnemental et de proposer une solution moins énergivore et moins polluante à notre client. » Récemment, un indice a été créé afin d’accompagner les clients d’Altyor dans le choix du durable, vers de bonnes pratiques environnementales. L’objectif ? Réduire l’impact des objets connectés, de la conception en usine jusqu’à l’utilisation, sur le bilan carbone émis. « Le but est de trouver les éléments qui ont à la fois du sens mais aussi un impact sur le bilan carbone, précise le responsable de Design for Tomorrow. Il n’y a pas de mauvaise note. Nous voulons surtout que nos clients s’engagent dans d’autres actions durables. »
