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Dos à dos
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Dos à dos

Benjamin Vasset
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La France vit un moment charnière pour son avenir, et la moitié des Français semblent s’en foutre comme de l’an 40. Dimanche dernier encore, sous un beau ciel bleu propice aux barbecues et aux parties de pêche, plus d’un électeur sur deux a « oublié » de se rendre au bureau de vote. Toujours la même rengaine, toujours les mêmes commentaires autour de ce « drame démocratique » et les mêmes promesses tenues la main sur le cœur par nos élus d’aller enfin « parler à ces abstentionnistes » qui semblent se reproduire plus vite que des lapins. 

Ces saines paroles ont déjà été contrebalancées par les premières salves déclenchées tambour battant entre ceux qui ont beaucoup à perdre et ceux qui osent tout pour gagner. Alors certes, si rien n’est plus insupportable que d’entendre certains énergumènes dire qu’ils ne vont pas voter « parce que cela ne change rien à (leur) vie », il faut aussi leur reconnaître que certains, là-haut, ne font pas grand-chose pour les inciter à abandonner leur transat à l’heure de l’apéro. Car entre une majorité présidentielle qui voit en la Nupes un « danger pour la République » et un Mélenchon qui martèle l’obligation qu’aurait le Président de le nommer à Matignon en cas de victoire, tout cela, à dire vrai, ne donne pas très envie. 

Pourquoi donc des hommes et des femmes qui s’affrontent dans une campagne électorale se sentent-ils toujours obligés de s’envoyer les pires anathèmes au visage ? Ont-ils l’absolue certitude que cette stratégie leur apporte des voix, que les électeurs sont vraiment sensibles à la décrédibilisation systématique du « camp » d’en face ? Au lieu de mettre en place de nouveaux « machins » comme le fumeux Conseil National de la Refondation, ne serait-il pas envisageable de commencer à pacifier la discussion politique en montrant tout simplement au citoyen-électeur qu’on peut certes ne pas être d’accord, mais qu’on peut s’entendre et au minimum… s’écouter ? 

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