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Vivants

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Samedi dernier, La Tribune HebdO était de retour quai du Roi lors du marché hebdomadaire. Vous y avez été nombreux à témoigner à Gérard, notre livreur bien-aimé, de votre joie de nous retrouver et de le retrouver, lui aussi, après presque deux mois d’interruption. Vous aussi, vous nous avez manqué, et nous prenons ces marques d’affection pour ce qu’elles doivent être, ni plus ni moins : le fruit du lien que nous avons tissé avec vous depuis presque sept ans maintenant, en vous offrant l’information la plus sérieuse possible, en essayant d’éviter, nous, de trop nous prendre au sérieux.

Mais au-delà de notre cas particulier, il a été intéressant de constater, au cours des dernières semaines, que la presse papier, qu’on disait moribonde, n’était pas morte. Si le numérique a imprégné nos vies et nos manières de nous informer, il n’est pas devenu l’alpha et l’omega du silo médiatique, ainsi que le prouve le tube de l’été qu’a chanté le magazine Society entre les mois de juillet et d’août. Grâce à une enquête fleuve sur Xavier Dupont de Ligonnès, ce journal a, en 77 pages et 250 000 signes (!)créé une attente extraordinaire auprès du public. Ce bimestriel, qui est d’habitude diffusé à 30 000 exemplaires environ, va certainement atteindre les 200 000 numéros vendus pour chacune de ses parutions ! Le groupe éditeur – So Press – a certes savamment orchestré sa comm’ (sur les réseaux sociaux notamment…) pour faire monter la sauce, mais il a aussi montré que la presse papier, n’en déplaise aux écologistes les plus rigoureux, avait encore une légitimité et un avenir, pour peu qu’elle propose autre chose que ces news reprises en boucle par des sites Internet qui payent leurs petites mains au lance-pierre. 

Malgré les procès en incompétence et en partialité qui lui sont faits à longueur de temps par quelques esprits ronchons, le journalisme vivra encore longtemps s’il réussit à s’extraire, autant qu’il peut, de la dictature de l’instant.

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