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LE SARAN LOIRET HANDBALL VEUT RENOUER TRÈS VITE AVEC L’ÉLITE… « Une carte à jouer pour la montée »

LE SARAN LOIRET HANDBALL VEUT RENOUER TRÈS VITE AVEC L’ÉLITE… « Une carte à jouer pour la montée »

Comme de nombreuses disciplines, le handball français a subi de plein fouet les conséquences de la crise de la Covid-19. Sur une bonne dynamique à l’entame des matchs retours, le Saran Loiret Handball a dû se contenter d’une huitième place finale en Proligue. Fabien Courtial, l’entraîneur des Septors, dresse le bilan de cette saison tronquée et évoque les objectifs de son équipe.
Charly Colin
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LE SARAN LOIRET HANDBALL VEUT RENOUER TRÈS VITE AVEC L'ÉLITE...

Malgré une fin de saison avortée par la crise sanitaire, avez-vous été satisfait des performances de votre équipe ? 

Je n’étais pas satisfait de notre niveau de jeu en première partie de saison, même si nous avons réalisé quelques belles performances. Sans chercher d’excuses, l’absence de Jérémie Courtois a affecté le moral des troupes, car il était une carte maîtresse de notre défense centrale. D’ailleurs, dès son retour, en janvier, nous avons montré un tout autre visage avec cinq victoires sur six matchs. Sur le plan sportif, l’annonce de l’arrêt de la compétition à la mi-mars a vraiment été frustrant, car nous étions sur une bonne dynamique. Nous espérions aller en play-offs alors, forcément, finir huitième est décevant. 

À ce propos, quelles ont été les directives au sein du staff durant le confinement ? 

Le milieu du hand est resté assez soudé pendant cette période. Nous échangions régulièrement avec la fédération, les clubs, la ligue, ou encore le syndicat des entraîneurs et celui des présidents concernant la situation de chacun. J’ai trouvé cette démarche relativement intelligente et constructive. En interne, tous les salariés du club ont été mis au chômage partiel et il n’était alors plus possible de donner des consignes aux joueurs. Cette période m’a permis de « débrancher » du handball, car le principal travail de recrutement avait déjà été effectué. 

Votre préparation estivale aura, en point d’orgue, le tournoi de Valence, les 5 et 6 septembre. Comment allez-vous aborder ce rendez-vous ? 

Il est toujours intéressant de jouer des oppositions de Proligue. Je ne suis pas un grand fan des matchs de prépa. D’ailleurs, mes statistiques en attestent… Mais après un important travail de réathlétisation mis en place depuis le 3 août, il va être intéressant de retrouver du rythme, toucher au ballon, etc… Sur un tournoi à 28 jours de la reprise du championnat, mon plan de jeu est déjà établi en amont des matchs. Nous allons monter en puissance avec Pontault-Combault, le 18 septembre, et Massy, le 25, des concurrents directs de Proligue. 

Avec votre fructueuse campagne de recrutement, vous figurez, encore plus cette année, parmi les favoris à la monté en Lidl Starligue. Est-ce clairement l’objectif ? 

En effet, nous souhaitions « rajeunir » l’équipe, avec des joueurs à fort potentiel. J’aime bien cette association de jeunes joueurs, comme Nicolas Gauthier, avec des joueurs d’expérience, comme l’international belge Tom Robyns. Le contexte de cette année peut nous être favorable, puisque deux clubs sont montés alors qu’il n’y a eu aucune descente. Il reste toujours de gros clients comme Nancy ou les clubs parisiens avec Massy et Pontault. Nous avons, cette année, une carte à jouer pour la montée.

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