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Le Tour du Loiret en roue libre

Le Tour du Loiret en roue libre

La 42e édition du Tour du Loiret cycliste se tiendra du 14 au 16 mai prochain dans un format à huis clos, qui n’empêchera cependant pas le public d’aller applaudir les coureurs le long des routes de Beauce et du Gâtinais, notamment. 
B.V
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Dans un gros mois, la France devrait être sortie de sa troisième période de confinement. Du coup, le 42e Tour du Loiret a de bonnes chances de se tenir aux dates indiquées par les organisateurs, à savoir du 14 au 16 mai. Ceux-ci ont effet reçu, ces derniers jours, l’aval de la Préfecture du Loiret. Évidemment, le décorum autour de la course n’aura rien à voir avec celui qui était initialement prévu : les arrivées et les départs se feront à huis clos, il n’y aura ni animations, ni « véloparc » ni chanteur officiel au début et à la fin des étapes. Sur le plan sportif, les organisateurs, à travers la voix de Daniel Bouteille, évoquent également une « bulle course » pour les coureurs et leur encadrement : prions pour qu’elle soit un peu plus étanche que celle que le XV de France de rugby a allègrement percée en mars dernier…

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Les organisateurs espèrent que le temps sera de la partie dans un mois, puisque le Tour du Loiret pourrait être alors l’un des symboles du début du retour à une « vie normale ». « Le cyclisme est un sport ouvert à tous, qui va à votre domicile, abonde Marc Gaudet, président du Département du Loiret, principal partenaire institutionnel de l’épreuve. Et le Tour du Loiret est, lui, un événement reconnu. » Il n’a évidemment pas la même renommée qu’un Paris-Roubaix, un Milan-San Remo ou même qu’un Tour de l’Avenir, mais l’épreuve loirétaine fait tout de même partie de la troisième division du calendrier cycliste. Aucun professionnel ne la dispute, mais de jeunes coureurs d’équipes pros viennent s’y faire les dents, de même que des amateurs référencés, pour qui le Tour du Loiret contribue, à la fin de l’année, à désigner le meilleur d’entre eux.

Les 120 athlètes qui prendront la route le 14 mai devront se fader un parcours de 438 km haché en quatre étapes. Le  premier jour, le départ sera donné de Puiseaux, dans le nord du département, et la course rejoindra Artenay, dans le cadre d’une traversée du Loiret d’est en ouest qui « sentira bon le vent », s’enthousiasment les organisateurs. Le lendemain, les coureurs pédaleront de Châtillon-Coligny à… Châtillon-sur-Loire : à cette occasion, il faudra grimper le « redoutable » Col des Étourneaux (à Pierrefitte-ès-Bois), point culminant du département à… 273 m au-dessus du niveau de la mer. Une rigolade pour ceux qui suivent le Tour de France et ses sommets à plus de 2 500 m, mais cette petite difficulté pourrait être un brin casse-pattes, quand même… Enfin, pour le dernier jour de la course, deux réjouissances au programme : le matin un contre-la-montre de 15 bornes du côté de La Selle-sur-le-Bied, et l’après-midi une dernière étape qui fera emprunter aux coureurs une boucle de 3,5 km à effectuer… 23 fois, à Amilly ! « Ce sera notre final type Champs-Élysées ! », sourient les organisateurs.

Au total, le Tour du Loiret traversera près d’une cinquantaine de communes et fera son lit dans sept-villes étapes. Alors que trois cents bénévoles auront travaillé à sa bonne tenue, signalons enfin que son parrain sera cette année l’ancien professionnel Geoffroy Lequatre, co-équipier de Lance Armstrong dans les années 2000. λ

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