Vous avez peut-être déjà remarqué sa signature dans les pages de ce journal. Collaboratrice régulière à La Tribune Hebdo, Ambre Blanes dispose d’autres cordes à son arc. En décembre 2018, après avoir pensé un temps à devenir écrivain public, elle a monté une autoentreprise baptisée Le Mot Juste. Un nom qui prend tout son sens quand on l’écoute décliner les quatre verbes autour desquels elle a bâti son activité : « écrire, parler, raconter et rencontrer ». « À chacun de ses verbes correspond une prestation », explique Ambre Blanes, qui fait valoir son passé (proche) de professeur de lettres pour justifier de son domaine d’expertise. En trois ans, cette jeune femme forcément à l’aise à l’oral a déjà coaché une trentaine de personnes afin de les faire progresser dans leur prise de parole en public, notamment. « Je ne sais pas pourquoi, mais j’attire souvent de grands timides, précise-t-elle. Ils viennent d’abord me voir en me disant qu’ils n’ont pas de charisme et/ou qu’ils n’arrivent pas à aller chercher de l’émotion. Ce que je leur propose, c’est d’être leur alliée, de les faire utiliser des outils qu’ils ont en eux mais qu’ils n’ont pas encore activés. Dans ma démarche, j’essaye de faire preuve de beaucoup de bienveillance ». Et ça marche ? « Les personnes que j’ai coachées m’ont sollicitée pour connaître un boost dans leur carrière, répond la créatrice du Mot Juste, mais mon accompagnement leur sert aussi dans leur couple, quand ils ont du mal à exprimer une pensée. Ce n’est pas thérapeutique, mais il y a forcément de l’introspection. »
Mettre en confiance
Dans le même ordre d’idées, Ambre Blanes a mis en place des modules de formation en communication destinés aux entreprises, aux cadres et aux managers. Plusieurs entreprises de l’Orléanais ont déjà fait appel à ses prestations, dans lesquelles elles ont pu découvrir des « exercices sur-mesure » pour répondre aux problématiques développées dans leurs services. « L’objectif de cette formation, c’est d’apporter au sein de l’entreprise une communication plus fluide, plus saine et plus aisée, qu’il sera également possible de développer dans la vie familiale par exemple, détaille Ambre. Nous travaillons, par petits groupes de trois ou quatre, le mouvement, la parole et la capacité à s’adapter aux perturbations diverses. » L’entrepreneuse ne circonscrit pas son champ de compétences à tel ou tel type d’activité. « Ne pas connaître de prime abord la technicité d’une entreprise, c’est même peut-être mieux », complète-t-elle. Que ce soient pour les coachings ou les formations en communication qu’elle propose, Ambre Blanes se satisfait d’avoir des retours qui la confortent dans le choix qu’elle a fait il y a trois ans. « Mes clients me disent que je les mets en confiance, que notre travail est parfois inconfortable pour eux parce que cela les fait sortir de leur zone de confort, mais qu’au final, c’est appréciable… » Les maux, les mots… Vous connaissez l’histoire.
Plus d’infos
https://ambreblanes.com
Une réponse
Bonjour,
J’ai aussi voulu créer une activité autour de l’idée d’écrivain public, ce témoignage est « reboostant » . J’ai de nouveau envie de me replonger dans le storytelling, le copywriting… Merci !