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Le cinéma ligérien cherche des sous

Le cinéma ligérien cherche des sous

L’agence régionale Ciclic multiplie les dispositifs d’aides au parcours artistiques et à la « rencontre artistique » entre auteurs et producteurs de cinéma. Mais en période de crise sanitaire, certains craignent pour les financements de projets. 
C.S
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Avez-vous vu les films 120 battements par minute et/ou Divines ? Parmi d’autres, ces deux longs-métrages sont soutenus par Ciclic, l’agence régionale du Centre-Val de Loire pour le livre, l’image et la culture numérique. Implantée à Vendôme, elle accueille des cinéastes du monde entier pour des résidences, des rencontres, des tournages. Depuis cinq ans, elle accompagne également les artistes locaux dans leurs démarches et leurs arts ; le récent label « Val de Loire Cinéma Workshop » veut, en ce sens, favoriser l’émergence et l’installation de nouveaux talents en Centre-Val de Loire. Il regroupe désormais plusieurs dispositifs : le Contrat d’objectifs et de moyens (COM) mis en place par la Région en 2017, qui soutient l’audiovisuel ; mais aussi l’aide au développement de projets de films d’envergure internationale, dispositif de Ciclic ; l’appel à projets de court-métrages ; et plusieurs bourses (de la première œuvre, post-études animation).

« Penser au-delà de la crise »

Mais toutes ces aides aux parcours et aux rencontres artistiques ne suffisent pas en temps de pandémie mondiale : le monde du cinéma, et plus généralement de la culture, sont à l’arrêt. De nombreux intermittents ne travaillent plus, parfois depuis un an. « Nous sommes inquiets des arbitrages financiers qui pourraient être faits par rapport à la culture, exprime Cécile Lestrade, productrice et gérante de la société Alter Ego, à Orléans. Parler d’attractivité, c’est très bien, mais il faut que les moyens financiers suivent. C’est essentiel !  » Il faut dire que le secteur est contraint de toutes parts : l’agence Ciclic elle-même « cherche de nouveaux dispositifs financiers ». Car si « penser au-delà de la crise » est indispensable pour ne pas sombrer, le « besoin d’imaginaire », fortement demandée par la Région Centre-Val de Loire, se couple à un besoin, voire une vraie urgence financière pour le monde de la culture. 

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