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Les Panthères veulent se refaire

Les Panthères veulent se refaire

Si la saison écoulée a été un vrai casse-tête pour les Panthères de Fleury, elle aura aussi permis au club de découvrir l’Europe. Pour l’an prochain, avec un entraîneur prolongé et une structure marketing modifiée, le FLH compte asseoir son positionnement dans la métropole et se fixer dans le haut du classement de D1.
B.V
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Lundi soir, dans le cadre majestueux du Campo Santo, le Fleury Loiret Handball avait convié ses partenaires (environ 150 présents, selon le club) pour un « moment convivial » de fin de saison. En l’absence de la présidente, Sabine Guillien-Heinrich, en convalescence après deux lourdes opérations, c’est Philippe Rassat, vice-président, qui s’est chargé de faire le bilan de la saison écoulée. Une saison marquée évidemment par les contraintes d’organisation dues à la crise sanitaire et par plusieurs cas de Covid chez les Panthères et chez leurs adversaires. De fait, en championnat, les Fleuryssoises se sont résolues à jouer le maintien, qu’elles ont confortablement assuré. Mais le club a aussi redécouvert l’Europe, ce qui a permis à ses jeunes joueuses d’engranger de l’expérience. Cependant, le calendrier s’est avéré fourni : « Avec l’enchaînement des matchs, cette qualification européenne nous a parfois mis en difficulté, témoigne le coach, Christophe Cassan. Nous n’avons parfois eu que neuf joueuses pros à disposition. Mais cette aventure nous a permis de gagner du temps. »  L’an prochain, les Panthères devront faire toutefois sans leur emblématique capitaine, Alexandra Lacrabère, partie pour raisons personnelles à Chambray-les-Tours. « Nous voulons avoir l’an prochain un groupe équilibré, avec un tiers de jeunes néo-pros, un tiers de joueuses plus expérimentées, et un tiers de handballeuses internationales en devenir », poursuit Christophe Cassan, qui continuera de mener ce petit monde. Sans que son cas ait visiblement fait débat, l’entraîneur fleuryssois, dans le Loiret depuis 2016, a en effet été prolongé par son club jusqu’en 2024. L’an prochain, il devra viser le « haut du tableau », c’est-à-dire les cinq-six premières places, selon le manager général du FLH, Antony Tahar. La concurrence sera rude, cependant, avec les deux épouvantails habituels (Brest et Metz) et des ambitieux aux dents longues (Nantes, Paris). « Mais à l’extérieur, tout le monde nous dit que ce que l’on construit est cohérent », font savoir les dirigeants fleuryssois.

Nouveau « modèle économique »

Ceux-ci annoncent d’ailleurs un budget de 1,8 M€ pour l’an prochain, similaire à celui de cette saison. Lundi soir, le club a d’ailleurs fait remarquer qu’il avait réussi à attirer 22 nouveaux partenaires dans ses filets. « Nous avons désormais une vraie team dédiée au partenariat privé », explique Antony Tahar. Celle-ci est aujourd’hui cornaquée par la société ProKick de Thomas Sereni, à qui le FLH a donc confié son activité marketing. Pour le manager général du FLH, cette restructuration montre que le club a définitivement basculé dans un « nouveau modèle économique » après les années Gontier.

En fin d’année dernière, le Fleury Loiret Handball a également reçu une subvention exceptionnelle de la Métropole, signe que les temps changent peut-être. « Ce soutien était une étape, pas une finalité, répond Antony Tahar. Comme vous l’avez dit, c’était « exceptionnel ». En tout, sur cet exercice, nous avons touché 220 000 € de la collectivité, alors que les clubs de D1 perçoivent en moyenne 450 000 €. » Pour les Panthères, le contexte et le vent semblent pourtant porteurs, on dirait.

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