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Transports : des baisses et des hausses

Transports : des baisses et des hausses

En 2020, la crise sanitaire aura fait perdre près de 10 M€ de recettes aux transports de la Métropole, laquelle a validé, à partir du 1er juillet prochain, une hausse de 1 % des tarifs équivalente à l’inflation. D’autres évolutions tarifaires sont également prévues sur l’offre vélo de l’intercommunalité.
b.v
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Transports : des baisses et des hausses

La crise sanitaire n’est pas anodine pour les finances d’Orléans Métropole : l’an dernier, entre des achats exceptionnels de matériel, la distribution de primes Covid aux agents ou encore la… baisse des entrées au Parc Floral, le coronavirus aura fait perdre à l’intercommunalité plus de 16 M€. Mais ce ne sont pas les postes cités plus haut qui ont fait pousser des cheveux blancs aux comptables de la Métropole : avec une baisse de recettes voyageurs estimée à 6,95 M€ ou un Versement Mobilités suspendu pour cause d’activité partielle (2,5 M€ en moins dans les caisses), le Covid n’a pas seulement fait déserter le réseau TAO : il a contraint la Métropole à piocher dans son budget principal pour équilibrer son budget Transports. « Et quand je vois nos transports pas toujours très remplis, je pense qu’en 2021, nous aurons de mauvaises surprises… », a prophétisé Michel Martin lors du dernier conseil métropolitain.
Le vice-président d’Orléans Métropole en charge des finances pourra se consoler en constatant que dans une dizaine de jours, il va être procédé à une augmentation de 1 % sur le réseau TAO. Les abonnements mensuels tout public vont ainsi passer de 43,60 € à 44 € (de 449 € à 453,60 € pour les abonnements annuels). Idem pour ceux proposés aux jeunes de moins de 26 ans, lesquels vont connaître une augmentation de 20 centimes (22 € au lieu de 21,80 €) tous les mois à partir du 1er juillet. Une hausse qui a agacé la conseillère métropolitaine communiste, Dominique Tripet : « Vingt centimes sur un abonnement mensuel, ça ne peut paraître rien du tout, mais quand il vous les manque pour aller chercher votre pain… Et ce d’autant plus que la précarité va augmenter avec la réforme de l’APL et celle de l’assurance-chômage. » « La situation est complexe pour beaucoup de gens, mais elle l’est aussi pour la Métropole », lui a répondu Romain Roy, vice-président en charge des Transports, tandis que Christophe Chaillou, le président de la Métropole, a rappelé que les mesures générales de gel des tarifs, l’an dernier, avaient « pénalisé durablement les financements des transports urbains ». 

Les vélos TAO plus chers

Si les bus et les trams ont du mal à retrouver leur fréquentation « d’avant », ce n’est pas le cas des vélos. Ceux mis à disposition du public par la Métropole vont également voir leurs tarifs être légèrement revalorisés et « simplifiés » à partir du 1er juillet prochain. En ce qui concerne ainsi le service de location longue durée (les vélos TAO), sa durée va être limitée à deux ans, dans l’objectif de permettre « un renouvellement des utilisateurs ». Dans dix jours, il en coûtera donc 90 € par an pour les abonnés du réseau TAO et 120 € pour les non-abonnés ; la reconduction de la location passera quant à elle à 135 € pour les abonnés et 180 € pour les non-abonnés. Enfin, en ce qui concerne les cinq vélos-cargos qui sont venus compléter l’offre globale, une nouvelle tarification a également été adoptée : 15 € pour une location à la journée, 25 € le week-end, 50 € la semaine, 90 € pour un mois et 150 € pour deux mois.

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