|
|
La Métropole «couve» ses maraîchers

La Métropole «couve» ses maraîchers

Alors qu’elle participe à l’installation des maraîchers sur son territoire depuis presque une décennie déjà, l’intercommunalité va mettre en place un nouveau dispositif de pépinière ou de couveuse, en amont de l’installation, afin de permettre aux aspirants maraîchers de se former et de tester en grandeur nature leurs capacités et leur motivation à mener à bien leur projet…
P.N.
AGRICUlTURE

« Comme il existe des pépinières d’entreprises dans d’autres secteurs économiques, il n’est pas illogique d’avoir une couveuse pour les candidats à la création d’une exploitation maraîchère », explique-t-on à la Métropole. Il existe déjà une structure de ce type dans le cadre de l’Agrocampus de Tours-Fondettes qui permet à des professionnels de se former.

Mais les partenaires de l’installation, comme la Chambre d’agriculture ou les membres de association InPACT 37 (Initiatives pour une agriculture citoyenne et territoriale) qui sélectionne et forme les candidats à l’installation en bio, ont fait remarquer que, vu les profils des nouveaux aspirants – des personnes en reconversion majoritairement aujourd’hui –, il était utile de prévoir une période d’acclimatation en quelque sorte pour valider son projet, éprouver sa motivation et tester en grandeur nature ses capacités à gérer une exploitation.

L’idée a donc germé dans la tête des élus de la Métropole de créer cette pépinière. Des terres ont donc été acquises sur la commune de
Berthenay, terre de maraîchage s’il en est, pour permettre à deux néo-
maraîchers de se former pendant deux ans et de valider leur projet sans avoir à supporter le coût d’une installation qui est très lourd et qui représente une prise de risques importante si l’on n’est pas sûr de son coup ou si, pour une raison ou une autre, on décide de renoncer prématurément.

La Métropole met donc les terres à disposition et finance le fonds de roulement en attendant que l’exploitation dégage ses premières recettes tandis que le néo-maraîcher est accompagné par les associations membres d’InPACT 37 pour la partie technique et administrative. Au bout des deux ans, si l’expérience s’avère concluante, le nouveau maraîcher pourra quitter la couveuse et voler de ses propres ailes. Fort de cette première expérience, il sera mieux armé pour monter sa propre exploitation et trouver les financements ou bien il pourra s’installer sur des terres mises à disposition par la Métropole, comme c’est déjà le cas pour six autres maraîchers déjà…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

AUTRES ARTICLES A LIRE

Signaler un commentaire