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À orléans, les intermittents ne désarment pas
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À orléans, les intermittents ne désarment pas

À orléans, les intermittents ne désarment pas

À l’appel du syndicat des entreprises artistiques et culturelles, les lieux de création orléanais avaient invité habitants, élus et autres spectateurs à se rassembler samedi dernier pour réclamer la réouverture des cinémas, musées et théâtres.
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À l’appel du syndicat des entreprises artistiques et culturelles, les lieux de création orléanais avaient invité habitants, élus et autres spectateurs à se rassembler samedi dernier pour réclamer la réouverture des cinémas, musées et théâtres. Et ce n’était pas les seuls : dès 11h30, ce jour-là, les occupants du théâtre ont organisé un rassemblement devant l’établissement culturel pour échanger et discuter avec les Orléanais de leurs revendications, portant notamment sur la suppression de la réforme de l’assurance chômage. Une agora citoyenne a également été mise en place à 15h30, avec la présence de collectifs comme Les Jours Heureux ou La Marche pour le climat. Samedi, dernier, huit jours après le début de l’occupation du théâtre, Sacha, musicien, avait bon espoir que toutes ces actions portent leurs fruits. Une rencontre avait déjà eu lieu avec le président de Région, François Bonneau, et avec le maire d’Orléans, Serge Grouard. « Il faut savoir que notre interlocuteur principal reste l’État, par rapport à la réforme de l’assurance chômage et la prolongation de l’année blanche. On va essayer de rencontrer la préfète », expliquait cet intermittent du spectacle.

Pour le moment, les occupants du théâtre ne témoignent d’aucun signe d’essoufflement, ni d’ennui. Après un point d’organisation quotidien et matinal, des ateliers formations ont lieu tous les après-midi. Ces derniers peuvent porter sur l’assurance chômage ou sur l’informatique et la sécurisation des réseaux et des mails. Une assemblée générale est aussi organisée tous les soirs, qui dure entre trois et quatre heures. En moyenne, une quinzaine de personnes continuent de dormir au Théâtre « cinq heures par nuit », précise Sacha. Par ailleurs, la revue satirique Fakir devait venir à la rencontre des occupants du théâtre dimanche dernier et projeter le film J’veux du soleil, de François Ruffin.

Réclamée par le SYNDEAC (Syndicat des entreprises artistiques et culturelles), la réouverture des salles « ne changera pas grand-chose par rapport à la protection de nos droits sociaux », clarifie le musicien. C’est pourquoi les occupants du théâtre sont « déterminés à rester.
Et on n’est pas près de sortir ! ».

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