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À petite dose aussi en Indre-et-Loire

À petite dose aussi en Indre-et-Loire

Au 18 janvier, date du début de la vaccination des plus de 75 ans dans les six centres* du département, il était prévu d’attribuer 1 800 doses par semaine à cette population tandis qu’autant de doses étaient réservées aux professionnels de santé et personnels soignants. En février, le nombre de vaccins livrés augmentera sensiblement mais se posera alors la question de la répartition entre 1re et 2e vaccinations…
P.N.
VACCINATION

« A ce rythme-là, on n’est pas rendu à Loches… » C’est avec cette expression imagée qu’un papy à l’œil pétillant donnait son sentiment sur l’ouverture de la vaccination. Tout heureux de se faire vacciner dans le centre des Halles de Tours, mais bien conscient que, si lui avait cette chance, d’autres devraient patienter bien plus longtemps pour y accéder….

Le CHRU de Tours, qui gère la réception et la redistribution des vaccins vers les différents centres d’Indre-et-Loire, annonçait avoir reçu 11 700 doses entre le 28 décembre et le 18 janvier, date de début de la vaccination du public. Ce que confirmait la préfète d’Indre-et-Loire Marie Lajus, en visite au centre de vaccination de Neuillé-Pont-Pierre le lundi puis à celui de Tours le jeudi 21 : « Il y aura 1 800 vaccinations par semaine de personnes âgées jusqu’en février puis nous devons monter en puissance avec la livraison d’un plus grand nombre de doses à partir de février. »

Une augmentation prévue par le CHRU qui compte sur 28 000 doses jusqu’à fin février grâce à l’arrivée du nouveau vaccin d’Astra Zeneca, soit dans les 6 000 doses hebdomadaires. Mais toutes ces doses ne seront pas réservées pour les personnes âgées, une partie d’entre elles étant toujours destinée aux personnels soignants et professionnels de santé.

Doubles doses en février

Mais avec 1 800 doses par semaine pour les six centres d’Indre-et-Loire en janvier avec le seul vaccin Pfizer (le Moderna n’étant pas prévu en Touraine), on est loin d’une vaccination à la chaine. À Neuillé-Pont-Pierre, on tablait sur une soixantaine de vaccinations quotidiennes, sur une centaine à Tours.

L’autre facteur restrictif, c’est le rythme de vaccination. Car au cours de ces premières semaines, l’ensemble des doses est consacrée à une primo-vaccination. Mais à partir de la 4e semaine, il faudra consacrer une partie des vaccins à la 2e dose sans laquelle il n’est pas aussi efficace. « Nous avons déjà bloqué les rendez-vous avec ceux qui ont reçu la première dose afin qu’on soit certain qu’ils puissent revenir pour le rappel et que le vaccin soit réservé… » explique-t-on dans les centres.

Ce qui signifie que les 5 000 à 6 000 doses hebdomadaires reçues à partir de février devront être réparties entre primo-vaccinés et ceux qui se verront injecter la 2e dose. Donc, si le rythme de vaccinations s’accélère, il faudra encore attendre trois semaines (le délai entre l’injection des deux doses) pour que le nombre de personnes complètement vaccinées, c’est-à-dire ayant reçu les deux doses, augmente sensiblement…

Bonne nouvelle quand même : les centres peuvent augmenter leur capacité d’accueil pour vacciner davantage de personnes en même temps… Encore faut-il que les vaccins soient là ! λ

* Tours, Joué-lès-Tours, Amboise, Chinon, Loches et Neuillé-Pont-Pierre.

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